les personnages importants

Le patrimoine de pibrac / les personnages importants

Guy du Faur de Pibrac
Sainte Germaine

1529-1584

C’est l’alliance de Gauside Doulce, seigneuresse de Pibrac, avec Pierre du Faur 1er, en 1515, qui amène la famille du Faur dans une région qu’elle ne quittera plus.

Leur fils Guy du Faur de Pibrac, magistrat et diplomate français, ami de Montaigne, a acquis une grande réputation de son vivant, de par ses responsabilités auprès du Royaume de France et pour ses quatrains, traduits en plusieurs langues et enseignés aux enfants jusqu’au XIXe siècle.

– Conseiller de la Reine Catherine de Médicis au Concile de Trente,
– Conseiller près du Roi de Pologne futur Henri III,
– Chancelier de la Reine de Navarre,
– Président du Parlement de Paris,
– Mainteneur des Jeux Floraux,
– Il est aussi l’auteur des « Quatrains Moraux » et des « Plaisirs de la vie Rustique », dont voici un extrait :

« Ne voise au bal qui n’aymera la danse,
Ny au banquet qui ne viendra manger,
Ny sur la mer qui craindra le danger,
Ny à la cour pour dire ce qu’il pense. »

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1579-1601

Pibrac est la ville de Germaine Cousin, une simple bergère infirme et maltraitée. Née vers 1579, elle est morte en 1601, à l’âge de 22 ans.
La tradition rapporte notamment trois faits merveilleux de son vivant : le miracle des fleurs, la traversée du Courbet et la quenouille.

Après la découverte de son corps intact en 1641, plus de 40 ans après sa mort, un culte populaire se développe. Le corps restera intact jusqu’en 1793, date où il sera jeté par les révolutionnaires dans une fosse avec de la chaux. En 1795, les ossements de Germaine sont retirés de la fosse et sont déposés dans le cercueil que l’on peut voir dans la chapelle des cierges de l’église Sainte-Marie Madeleine. Aujourd’hui ils reposent dans la châsse.

Béatifiée en 1854 et canonisée en 1867, l’église lui reconnaissant plusieurs guérisons miraculeuses, elle est la patronne des faibles, des malades et des déshérités.

On peut visiter l’église Sainte-Marie-Madeleine où elle se recueillait et où ses restes reposent, ainsi que la basilique érigée en son honneur.
On peut emprunter le chemin de croix qui part de la croix de Jérusalem à côté de la basilique jusqu’à la maison où elle a vécu et où elle est morte. On peut s’arrêter à la fontaine et sous le chêne-liège, lieux où elle pouvait se reposer et prier.

Bibliographie :
Sainte Germaine de Pibrac par Anne de Pindray, éditions Siloë, 2001

Pour en savoir plus sur sainte Germaine, cliquez sur le lien suivant :
https://saintegermaine.pagesperso-orange.fr/
http://www.saintegermainedepibrac.fr/

Pour en savoir plus sur les trois faits merveilleux du vivant de Germaine Cousin, racontés par la tradition populaire, cliquez sur le lien suivant :
http://saintegermaine.pagesperso-orange.fr/histoire/Miracles.html

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Saint Jaime Hilario
Forain François Verdier

1898-1937

Si nous lui rendons hommage ici, c’est parce que ce Frère des Ecoles Chrétiennes, qui a été canonisé, a passé huit ans à Pibrac, de 1926 à 1934, dans la maison du Noviciat, actuellement Ecole de La Salle.

Né Manuel Barbal Cosán le 2 janvier 1898 à Enviny, petite ville au Nord de l’Espagne, il n’a que 12 ans quand il entre au séminaire d’Urgel et il éprouve beaucoup de joie quand, en 1917, l’Institut des Frères l’accepte au noviciat à Irún, près de la frontière française.

Après 16 ans de différentes affectations, et notamment à Pibrac, ses problèmes d’audition l’obligent à abandonner la classe. Il s’adonne alors aux travaux de jardinage.

En juillet 1936, alors qu’il se rend dans sa famille, il se trouve à Mollerussa quand la guerre civile espagnole éclate. Reconnu comme Frère, il est arrêté, transféré à Tarragone et envoyé dans un bateau-prison avec plusieurs autres Frères. Le 15 janvier 1937, il subit un jugement sommaire. Il aurait pu retrouver sa liberté en déclarant qu’il n’est que jardinier, mais il insiste sur sa qualité de religieux et scelle ainsi son sort. Le 18 janvier 1937, il est conduit au « Monte de la Oliva » en Catalogne pour être exécuté. Ses dernières paroles à ses bourreaux sont « Mourir pour le Christ, garçons, c’est vivre ». Quand deux salves manquent leur cible, les soldats lâchent leurs fusils et s’enfuient. Leur chef doit exécuter la sentence en tirant cinq coups de pistolet à bout portant.

Il est béatifié en 1990 et canonisé en 1999 par le Pape Jean-Paul II.

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    1900-1944

François Verdier est né le 7 septembre 1900 à Lézat-sur-Lèze, en Ariège, à environ 50 km au sud de Toulouse, dans une famille d’artisans forgerons. En 1910, son père décide de s’installer à Toulouse où il ouvre un magasin de machines agricoles, avant d’être appelé sur le front en 1914. François est alors au lycée où il se prépare à être instituteur. Il s’engage comme volontaire dans un régiment d’artillerie lourde sur voie ferrée en 1918. Au retour de la guerre, il reprend l’entreprise familiale qu’il va développer sur toute la région.

A la fin des années 1930, François Verdier est devenu un notable de Toulouse et utilise tous les moyens techniques modernes (téléphone, automobile). Il est juge au tribunal de commerce de Toulouse, franc-maçon, inscrit au parti radical socialiste, secrétaire fédéral de la ligue des droits de l’homme. Il soutient les Républicains espagnols contre Franco pendant la guerre civile d’Espagne.

Quand la guerre éclate en France, il entre naturellement dans la Résistance. Dans les années 1940-1942, il appartient à plusieurs groupes clandestins avant de rejoindre le mouvement de Résistance Libération-Sud. Ses qualités et son courage le poussent rapidement à assumer des responsabilités importantes au sein du mouvement, son réseau de connaissances lui permet de recruter pour la Résistance et ses contacts parmi les services judiciaires d’intervenir en faveur de Résistants.

En juin 1943, François Verdier devient le chef des Mouvements Unis de Résistance (MUR) en Midi-Pyrénées (R4) et il est désigné par la France libre pour devenir Commissaire de la République. Il devient « Forain » pour les Résistants, tout en restant « Verdier » en tant qu’entrepreneur pour ne pas éveiller les soupçons.
Il organise et coordonne les actions sur le terrain de réception de parachutages, préparation de sabotages, renseignements… mais il doit aussi faire face à des attaques personnelles au sein du mouvement.

Il est arrêté à son domicile par la police allemande, la Gestapo, dans la nuit du 13 au 14 décembre 1943, lors de « l’opération de minuit », en même temps qu’une centaine d’autres personnes. Il se savait en danger mais avait refusé de partir à Alger, pour continuer sa tâche de Résistant.
Il est torturé pendant plusieurs semaines mais il ne parle pas et aucune autre arrestation n’aura lieu. Il est conduit en forêt de Bouconne, exécuté et son corps mutilé le 27 janvier 1944. Sa femme, Jeanne Lafforgue, est déportée au camp nazi de Ravensbück, d’où elle sera libérée en 1945.

Une stèle commémorative est érigée sur le lieu de son assassinat et chaque dimanche qui suit le 27 janvier, une cérémonie a lieu pour honorer sa mémoire. Plusieurs communes de la région toulousaine, dont Pibrac, ont une rue à son nom.

Pour en savoir plus sur François Verdier :
http://francoisverdier-liberationsud.fr/francois-verdier-forain-1900-1944/

Hommage à François Verdier le 28 janvier 2018 :
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/hommage-au-resistant-francois-verdier-celebre-foret-bouconne-pres-toulouse-1410187.html

Discours de Pascal NAKACHE, avocat au Barreau de Toulouse et Président d’honneur de la ligue des droits de l’homme, section de Toulouse, le 28 janvier 2018 :
Extrait sur http://francoisverdier-liberationsud.fr/pascal-nakache-dimanche-28-janvier-2018/
Vidéo de 22 minutes sur https://www.youtube.com/watch?v=C-FPC9aKdeE

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Les maires de Pibrac de 1790 à aujourd’hui:

DELEPART Jean-Géraud 1790-1791
PANASSIE Dominique 1791-1792
DARDENNE Jean-Pierre 1792-1795
CABRIFORCE François 1795-1798
BERAIL Antoine 1798-1800
BONNET Jean 1800-1804
FAJOLLE GISCARO François Bernard Marie 1804-1821
De SAMBURCY Louis-Marie Jules 1821-1830
COMERE Jean 1830-1854
FAYET Géraud 1854-1860

COMBES Jean-Marie 1860-1870

COMERE Louis-Charles 1870-1888
GIRONIS du FLOQUET Jean-Baptiste 1888-1898
GALLI Albert 1898-1902
TAILLEFER DE LAPORTALIERE Adrien 1902-1919
SENEGAS Irénée 1919-1926
FAYET Joseph 1926-1940
NAUZES Pierre 1945-1953
BEZIAT Jean 1953-1971
COURTINES Henri 1971-1995
BON Robert 1995-2014
SAINT-MELLION David 2014-2015
COSTES Bruno 2015 – 2020

POUPONNEAU Camille en cours